Road Trip'lie

3 semaines de Road Trip sur la côte est et le sud des Etats Unis.

Thursday, September 07, 2006

Road trip aux Etats Unis

Août 2006 - 3 semaines de Road Trip sur la côte Est et le sud des Etats Unis.
New York, Philadelphia, Washington DC, Luray (Virginie), Harrisonburg (Virginie) Roanoke (Virginie), Greensboro (Caroline du Nord) Ashville (Caroline du Nord), Atlanta (Georgie).

Friday, August 18, 2006

Back to the city again

New York > Munich
Munich > Toulouse
Fin du Road-bus-foot-plane trip.
Pas l'envie de défaire la valise.
Une plante au bord de l'agonie.
Et la lumière fut
Et le frigo ronronna.
Et la machine à laver tourna, tourna.
Se poser. Jet-délager.
Nuits de 5 h du mat à midi.
Ecrire ce post après quelques jours, histoire de faire comme si le trip n'était pas fini.

Comme disent les guichetières américaines :

NEXT !

Monday, August 14, 2006

Revoir New York et mourrir d'envie d'y rester

...
24 h à passer à New York City.
Pas le temps de poster, juste prendre le temps d'en profiter.

Playlist : Arthur H : Ma dernière nuit à NYC

100 Midtown, lose, soccer and Marta

Une fin de séjour à Atlanta, mouvementée et looseuse. A 100 midtown, la résidence où habite Rémi, tout n'est pas toujours paisible. Dimanche. 2 h du mat, Jack le housemate est un peu largué. Et imbibé. Les amis des amis des amis de Jack, plus drunk les uns que les autres. Josh, 17 ans, sa première cuite, De la tension, de la violence, et de la diplomatie. Avec Rémi, on fout tout le monde dehors, après les cris et le coma éthylique évité.
Le lendemain, ce sera Brunch au Flying Biscuit. N'espérer pas y trouver des biscuits. Endroit sympa, branché mais pas trop. Notre propre serveur a réussi a évité la brulure au 2eme degré avec la machine à coffee.
Ballade dans Midtown qui nous consuit au Piemont Park d'Atlanta. Sieste et mattage d'un match de soccer. Pas mauvais les ... français. 8 personnes en train de jouer au football dans un parc américain. Forcement, ils sont frenchies.
Marta nous attend. Metropolitan Atlanta Rapid Transit Authority. Le métro du dimanche ne roule pas comme le reste de la semaine, et nous voilà en train d'errer, d'une station à l'autre, où l'on descend au mauvais arret, et il faut attendre, et alerte incendie, et re métro, et on arrive à destination, après avoir traversé de nuit la camapagne résidentielle environnante. (tout est fait pour les automobilistes, les trottoirs c'est en option) le resto ferme sous nos yeux, et re le métro, la loose, The varsity (fast food driving), the retour, the dodo, the lendemain the au revoir, the avion pour new york

Playlist :
Starsailor : Alcoholic
the flying donuts : wanna know
Jack the Ripper : Martha
telephone : Métro, c'est trop

Sunday, August 13, 2006

Blues, billard and Bob

Samedi Relax Day. Il faut dire que les colocs de Rémi et Cyril, Jake et Ryan, ont des amis qui savent faire la fête à coup de fléchettes dans le mur, tant l’alcool est lui aussi de la party. Un film : Layer Cake, polar plutôt sympa, sorti il y a un an, je n’en avais pas attendu parler. Bref, on recharge les batteries pour ce soir. . Stephane et Carla qui vivent ici depuis pas mal d’années nous emmènent à la Northside Tavern, haut lieu du blues bon enfant d’Atlanta. Ambiance sympa, blues pépère sans prise de tête.

Vient le moment où nous entamons une partie de billard, et Bob plein de soupe (et de culot) Nous avons décidé d’appeler Bob tous les américains dont nous ne connaîtrons pas les prénoms ; Bob, donc, sa ricaine sous le coude, met son quarter (25 cents) sur la table de billard pour prendre le gagnant. Évidemment, Rémi et moi perdons, Stephane et Carla perdent aussi contre Bob. On ne veut pas en rester là, plus tard, on pose notre quarter pour rejouer, contre Bob ou n’importe qui. Ce sera Bob. La partie se déroule. Plutôt bien, mais bob prend l’avantage, et c’est presque la fin, il nous reste une boule à rentrer mais bob n’a plus que la noire à mettre.
Vlan, là on se fait lamentablement avoir par Bob et son accent de merde, dealer de petite semelle, en gros il nous lance « si je la met et que je gagne, vous me payez trois boissons » Euh, non mais BOB, Ça va pas être possible ! Nous, naïfs et ne connaissant pas les coutumes locales, disons « No way » et la partie s’arrête sans que Bob ne mette la noire. Deg, mais petite vengeance, Bob a eu peur des frenchies qui jouent pas pour gagner !

Saturday, August 12, 2006

God Bless ...

C’est qu’il est gros le caillou. Ce soir, avec Betty du comité de jumelage Atlanta-Toulouse, Cyrille et Rémi, nous faisons un « pic nic » à Stone Montain. Situé à une heure d’Atlanta, le gros caillou est devenu une des attractions de la région. Tous les soirs, projection lazer et feu d’artifesse, avec bande son, version american way of life for ever, Avec en vedette, portraits gravés dans la roche, les trois personnages majeurs de la confédération du sud Jefferson Davis, General Robert E. Lee and Thomas J. “Stonewall” Jackson.

Rémi m’avait prévenu, le spectacle est très patriotique. La première partie verse dans l’american way of life, version cow boy, country,base ball,et autres cultures du genre. Ensuite le show devient nettement plus patriotique, avec pour la musique, le regional medley :
Gladys Knight & The Pips : Midnight Train to Georgia
Lynyrd Skynyrd Sweet Home Alabama
Et le patriotic medley :
Toby Keith : American Soldier
Ray Charles : America the Beautiful
James Brown : Living in America
Brooks and Dunn : Only in America
Martina McBride : Independence Day
Ray Charles / Willie Nelson : Georgia On My Mind
Elvis Presley : An American Trilogy
Lee Greenwood: God Bless the USA

Friday, August 11, 2006

I (always) have a dream

Figure incontournable de l’histoire d’Atlanta, et des Etats Unis : Martin Luther King Jr. Le pasteur est né dans cette ville victime de la ségrégation comme dans une grande partie des Etats du Sud, et reste un s’est battu pour le droits des Noirs.
Mon aprem sera donc « historique » avec sur le même site, le quartier « Sweet Auburn », la visite du Martin Luther King Jr national historic site, musée consacré à l’histoire de la lutte contre la Ségrégation aux Etats Unis, et aux actions du pasteur leader, l’Ebenezer Baptist Church où King fut pasteur de 1960 à 1968, et la maison natale de Martin Luther King Jr.

Quand on revoit toutes ses archives, qu’on revisite ce pan de l’Histoire, qu’on s’attarde sur ce combat, on se dit que c’était pas possible, qu’on vivait dans un autre monde, et pourtant il y encore beaucoup à faire dans la lutte contre les discriminations, et à Atlanta , c’est pas encore ça.
Je ressors aussi en m’interrogeant sur cet homme. King avant l’heure. Les hommes de sa trempe, avec son charisme, se comptent sur les doigts d’une main. Quels sont les nouveaux King, Gandi ? Et à notre niveau, quelle marge de manœuvre, quelle envie de lutter au quotidien ?

C.N.N center ... of the world?

Le monstre CNN est né à Atlanta. La succes story dit que la première mouture de cette chaine internationnale, ce n'était qu'une maison avec une petite antenne, et un passioné de télé à l'interieur. Humm.. ça rappelle la succes story à la NRJ. Source à vérifier. Huhu.

Erin nous fait la petite présentation de la chaine à travers le monde, le méga cnn d'Atlanta, celui de new york, les correspondants à travers le monde, avec à l'appui retour vidéo sur les écrans de controle des différents retours et le retour son du réalisateur, afin qu'on puisse se rendre compte, qua ça speede c'est la panique, le strees. Mais pas de coup ci. Loupé. Ensuite, ça devient assez sympa. La chaine a aménagé pour la visite un studio fake, mais pas tant que ça, on peut s'y essayer au prompteur ou à la météo avec le fond vert pour les incrustations. Et quand Erin demande qui veut tester le prompteur, je me lance. Me voilà en train de présenter les news dans mon anglais difficile mais avec l'appoint de mon blah blah de radio. Clap clap, et hop on part mater la rédaction, les présentatrices au brushing impeccables, les assistantes speedées, et les producteurs sur les bancs de montages. Ensuite, re vidéo avec les stars de la chaines, les reporters qui ont couvert la guerre du Golfe, période où C.N.N a gagné sa notoriété et ses premiers loupés...

Playlist :
Stereo Mc’s : Connected
Tom Mc Rae : End of the World news

Thursday, August 10, 2006

Coke around the world

"Le Coca-Cola a été inventé par John S. Pemberton en 1886 en s'inspirant du vin Mariani créé par le chimiste français d'origine corse Angelo Mariani. Il était, à l'origine, sans bulles et d'une couleur verte. Bénéficiant d'une vague de mode prêtant aux sodas des vertus curatives, les premières ventes ont lieu à Atlanta (Géorgie) le 8 mai 1886. Les 8 premiers mois, une moyenne de 13 verres vendus par jour est atteinte."

Nous voilà au musée Coca Cola, un peu vieillot, le nouveau est "under construction". N'empeche que la mythique boisson fait encore rever, vu la succès story de cette trademark. Heureux celui qui a rajouté de l'eau gazeifié dans le coca pour le sortir de son état de sirop et lui donner ses lettres de noblesse de "refreshing drink". Àu début le coca se vendait uniquement dans des fontaines, et puis un petit malin a eu l'idée de le sortir en bouteille identifiée coca cola, (les fake étaient déjà là à grapiller le marché).

Jamais bu autant de sodas différents. Bleu, blanc, rouge, jaune, vert, marron, orange, violet ... Oops miam, mmm, beurk, toilets ?
Le musée est assez distrayant, avec le banc d'essais des boissons produites par Coca Cola à travers le monde, adaptées aux goûts locaux, petit show de Jerry le barman des années 1900, séance ciné pour découvrir les pubs coca à travers les ages, avec le brin de patriotisme obligatoire pour les publicités sur le sol U.S. Chorales, messages de paix, kitchissmes chansons qui vous restent longtemps en tête. Always Coca Cola...
Playlist :
Commercial theme : I’d like to buy the Workd a Coke
Arielle Dombasle : Rhum and Coca Cola
DJ Bobo : Chiwawa

1230 miles on the road again

L’heure est venue de se séparer de ma fidèle camarade de route. C’est qu’on a passé quelques épreuves ensemble. Le premier plein d’essence avec ce foutu réservoir impossible à ouvrir. Combien de highway, d’interstate, et de morceaux de pneus croisés sur le côté des road me rappelaient combien il fallait prendre soin de va monture voiture. 7 jours, 1230 miles au compteur, soit près de 2000 kilomètres.

Playlist :
Madness : Driving in my car
Portishead : Road trip
Red Hot Chili Pepers : Road Trip

"Alain na" versus Atlanta

La fin approche. Sniff Ouin. Atlanta sera ma dernière étape avant de retourner à New York yeahhhhhhh, pour mon retour en France. Atlanta est devenue au cours des dernières années une ville majeure des Etats Unis. Son expansion économique entamée bien avant les JO de 1996 n’a cessé pas cessé. Près de 500 000 habitants pour la ville, près de 5 millions pour l’agglomération. Atlanta, c’est la ville de Martin Luther King, du Coca Cola, et de CNN, je n’échapperai donc pas à ces trois-là.

Arrivée tardive dans cette ville illuminée, pour une fois je maîtriserai parfaitement mon chemin jusqu’au cœur de Midtown, pour rejoindre mon camarade toulousain Rémi qui m’accueille quelques jours. Il a l’habitude de venir à Atlanta, notamment pour ses multiples stages. Cette fois ci, il fait un « internship» (stage) à la prestigieuse Georgia Tech University.

Avec Rémi et Cyrille, son binôme et roomate, nous allons « dinner » dans le cœur de Midtown, quartier animé et branché de la ville, au Vortex, un restau américain typique avec décoration chargée dans la pure tradition des burgers et des motorcycles.

Playlist : Black Rebel Mortorcycle Club : Stop

Wednesday, August 09, 2006

Rock around the town

Ce matin, je pars dans l’Est de la Caroline du Nord, avec comme destination Ashville. Mon chemin emprunte auparavant la route du Chimney Rock Park, lieu de tournage du film « Le dernier des Mohicans ». Particularité du site : un énorme rocher de 800mètres. Un Elevator plus tard, je suis en haut pour observer une vue à 120 m. à la ronde.

Ashville. 60 000 habitants. Plain cœur de la vallée des Appalaches. Les richissimes
Vanderlbilt, Mellon ou Carbegie y ont élu domicile dans les années 1920. On peut visiter leur demeure, mais je passe mon chemin, vu le prix de l’entrée, et puis les châteaux... Bof. Non, Ashville réserve d’autres surprises, d’autres contrastes. Devant les devantures des joailliers, des jeunes ou moins jeunes gens, allures décontractées, dreadlocks sur la tête, version adeptes de la cuisine végétarienne. Plus loin, une petite manif avec panneaux à l’américaine, un air de révolte tranquille souffle sur la ville. Avec dans l’architecture, dans la rencontre avec le chanteur aux ballades folk qui fait la manche, un petit quelque chose qui me rappelle Stars Hollow. (cf Gilmore Girls, série tv pour les deux-trois personnes qui ont réussi à voir la première saison en France)

Playlist :
Big mountain : Baby I love your way
Carole King/Louise Goffin : Where you lead I will follow
Ash : Burn baby burn

Winston Salem, Ziggy et les métaleux

Arf. Après la visite de la ville un peu déserte, l’université idem, quelques galeries, mais c’est pas la grande animation. Direction le zoo d’Ashboro,
Mais voilà que notre route prend un tout autre chemin. Laura, mon hôte, me conduit jusqu’à la ville de Winston Salem, rejoindre Ziggy’s , lieu haut en couleur et en décibels ce soir là. Rock indie, métal et groupes locaux se partagent scène, piercing et tatoo en tout genre.
La jeunesse américaine est là aussi. Des teenages métaleux qui portent leur croix sur la main, signe distinctif permettant de différencier les moins de 21 ans qui n’auront pas droit à la binouze, En fait, ce sont les plus agés qu’il faudrait distinguer. Vicky 42 ans, me raconte, que tous ceux-la (MY HERO IS ME / A KISS FOR JERSEY / MONDAY IN LONDON / YOUR NAME IN VAIN / YOSEMITE MUDFLAP / ROMEO‘S BLEEDING), des groupes aux bruit de gorges rugissantes, c'est pas de son age. Euh, pas sur Vicky. En tout cas la relève, version grouppie est là aussi. Vicky's daughter est en coulises pour interviewer les groupes pour son magazine lycéen.
Laura n'en pouvant plus (c'est pas son trip, c'était vraiment pour me faire plaisir) nous quittons Ziggy's avant la fin, mention accordée à Your name in vain.

Playlist : Your name in vain: All I want to know

Monday, August 07, 2006

Greensboro, la bof étape.

North Carolina, me voilà. Première étape Greensboro. Pourquoi cette ville ? En fait j’ai choisi ce parcours, par simplicité. L’idée étant de rejoindre New York à Atlanta, en passant par de grandes villes incontournables, un peu de verdure, et voir plusieurs états. Donc, pour résumer : New York, Philadelphia (Pennsylvannia), Washington DC (District of Columbia), Luray et Harissonburg (à proximité du Shenandoah Park, Virginia), Roanoke (Virginia for lovers ever), Greensboro (North Carolina, parce que c’est au milieu), Charlotte (parce que c’est sur le chemin, et que, 5 ans auparavant je n’ai vu que l’aéroport, c’est une occasion de me rattraper) et enfin Atlanta, pour rejoindre Rémi.

En fait, c’est pas une super ville Greensboro, sortie de la verdure, car il n’y a pas erreur sur la marchandise (greenborough, coin de verdure), passé quelques galeries. Ah si John Coltrane est né dans cette ville. Well. Ah oui, un peu d’histoire. La révolte noire contre la ségrégation a vu le jour dans le Sud à Montgomery avec le premier sitting, Le deuxième épisode eu lieu à Greensboro, où, des étudiants noirs se sont installés dans un lieu réservé aux blancs, en refusant d’en partir. Le bruit à couru, jusque sur les ondes d’une radio, et des dizaines d’étudiants ont rejoint ce premier mouvement.
Dans la même veine (ou plutôt sans) l’Histoire et la vie de Martin Luther King auraient pu être différentes.

Tiens bon la rame

Aujourd’hui sera journée sur la New River à Pembroke, une heure au sud ouest de Roanoke. Jen a réservé une location de canoes et kayak, et nous sommes à prendre la route et la mer rivière.,Peer restera à pouponner la petite Abigale pour son relax day. See you next Peer !

Le genre de trip qui arrive au bon moment dans mon parcours jusque là assez urbain. Nature, eau vive, pique nique, baignade, jeux de gamins, et vlan, une triplie à l'eau et un bobo au pied. Ca se terminera avec des ice cub autour du pied. Tout le monde ne sait pas jouer les tarzan comme Josh

Merci encore à tous. Real great time with you. Au final super journée détente en Virginie, demain nouvelle route, nouvel état, la Caroline du Nord.

Playlist : Tue Loup : Venez voir le décor

Sunday, August 06, 2006

Par'kway to home

Pour rejoindre Roanoke, ma nouvelle destination, j’ai eu la mauvaise idée de vouloir prendre la Blue Ridge Parkway, une route panoramique à la vue magnifique, dixit le bouquin. Je me suis demandé si je verrai un bout le bout du bitume de cette route, et puis après ¾ d’heure dans tous les sens, east, west, north, south, interstate 81, interstate 64, me voilà sur la Parkway, vitesse de croisière, 40 miles/h, et quelques cerfs pour m’accompagner. Un coup d’œil sur l’heure, il commence à être tard, le paysage est très sympa, mais la route est longue, très longue. Là je commence à réaliser que ce n’est pas une bonne idée. Et si je tombe en panne, et si je me prend un cerf ?
Bref, Si j’écris ces quelques lignes, c’est que je suis bien arrivée à destination, après avoir tourner une bonne heure dans Roanoke pour trouver la sympathique demeure de Jen et Peer.

Bad to me late, Good to be safe.

Saturday, August 05, 2006

On dirait le sud


Cap au sud. C’est qu’on commence à y être. L’architecture des villes change. Je me dirige vers la ville de Lexington. Petit détour par l’université aux parterres verdoyants et par la Lee Chapel. Vous vous souvenez de General Lee, la voiture de Bo et Luke Duke dans Sheriff, fais moi peur ? Et bien General Lee, avant d’être une super voiture dont les portières sont condamnées, était un général de l’armée américaine qui s’illustra en Virginie pendant la guerre de Sécession. C’est un héros national ici,et son drapeau est source de polémique, il représente les Etats fédérés du sud, et reste fortement associé à l’image de l’esclavagisme

Playlist : Nino Ferrer : On dirait le sud

Drive endless

Harissonburg. Virginia. Bof. C’est pas plus mal, ça me motive pour traîner un peu en longueur devant la télé, envoyer quelques mails à mes prochains hôtes, et prendre un bain. Un petit plaisir à saisir sans se poser de questions. Et puis, hop, il faut bouger, direction le nord de Harissonburg pour visiter l’Endless Cavern. Ca doit faire plus de 15 ans que je n’ai pas mis les pieds dans une grotte, occasion et fraîcheur à saisir. Pour la visite, Andrew a eu beau être très drole vu les rires qui éclataient à chacun de ses joke, je n’ai pas comprendre grande chose à la visite, vu son accent très marqué.Je retiendrai quand même que la grotte a été découverte par hasard par deux jeunes gens qui coursaient un lapin. Et puis aussi, que du temps de la prohibition de l’alcool, les jeunes gens du coin venaient faire des party, dancing et drinking au programme, dans la plus grande salle de la grotte. Cool

Friday, August 04, 2006

Skyline drive and be careful

Voilà pourquoi la Skyline Drive, la route qui traverse le Shenandoah park, est limitée à 35 m/h et parfois à 25 (40 km/h).

La rencontre la plus insolite de la journée c’est avec cette furtive biche. J’en croiserai d’autres tout au long de mon parcours.

Pic Nic like a geek

Playlist : Domotic - Captain forest word of advice

Luray, or how the local food saves my evening.

Me voilà à Luray, Virginia. A quelques minutes du Shenandoha Park. J’ai voulu tester la cuisine locale. Et j’me suis retrouvée dans une cantine avec un cowslaw qui baigne dans la mayo ou tout autre substance qui s’en rapproche, et un Virginia ham, un morceau de jambon très salé, ou peut être une tranche de sel à la l’arrière gout de jambon. Mmm je quitte le resto dont je ne veux même pas me souvenir pour m’offrir un dessert dans un lieu beaucoup plus sympatique de Luray.
Le serveur Tom est fan de soccer et me parle de l’équipe de France, et à la table d’à côté, Pat et Steve entament la discussion avec moi, si bien que je n’arrive pas à entamer mon propre dessert. Qu’importe.
Pat est professeur en langage des signes et Steve travaille auprès d’une association qui vient en aide aux adolescents dans le domaine de la santé et de la prévention des risques liés à la sexualité. Ils sont originaires de Virginie, de Richmond et s’offrent quelques jours de repos. Les vacances pour les américains, c’est deux semaines par an et basta.
On discute des conditions sociales de nos deux pays, des récents événements en France et de leur traitement par les médias, de radios, on échange quelques bonnes url. Je leur raconte mon voyage par le biais du net, et pourquoi les deux prochains soirs j’ai choisi l’hôtel. 3 semaines en vadrouille avec des journées bien remplies, parler, raconter, parler, échanger. C’est viable avec quelques breaks. Ce soir, ce sera hôtel et HBO.

Playlist : Day one - Waiting for a break

Thursday, August 03, 2006

En voiture Simone Triplie

Ouf. Tout s’est bien passé chez Avis. Pas de problème dans la réservation. Pour ce qui est de conduire une voiture automatique, après deux petits loupés, je l’ai enfin en main. Une chevrolet Cobalt, ça pete comme ça mais en fait c’est la classe américaine économique.

Sortie d’Arlington (louer la voiture en Virginie à Arlington ville en périphérie du DC revient beaucoup moins cher) me voilà donc sur la route 66. Bon ok, en fait c’est I-66, l’Interstate 66 qui n’a donc rien à voir avec la mythique route US.
Je vais rejoindre le Shenandoah Park en Virginie qui longe les Appalaches. Je ferai escale à proximité du parc, à Luray le premier soir et Harrisonburg ensuite. J’irai ensuite à Roanoke chez Jen et Peer qui vont m’accueillir (sortie de canoé prévue !) Ensuite ce sera la Caroline du Nord à Greensboro, puis Charlotte pour rejoindre ensuite Atlanta et le campus de Georgia Tech où réside mon pote toulousain Rémi.
Ensuite, hop, un vol internet (flight trip) et re- New York avant de rentrer en France.
Here’s my trip.

Playlist : Dodgy - So let me go far

Bed and Breakfast and slow

Breakfast à la table de l’Adam Inn’s. Tous pays confondus. Argentine, Russie, Suisse, Mexique, Canada, Etats Unis et France. C’est fou comment dès que l’on dit que l’on est français, les regards se tournent vers nous et les questions pleuvent.

L’Adams Inn’s c’est un mix entre un hotel, un bed and breakfast. Chambre avec salle de bain perso ou pas, standing d’un B&B, salle de loisirs, accès internet WIFI (yeah !) et cuisine et frigo à disposition. Entre un bagel de peanut butter et un british tea, tout le monde échange autour de son pays, sa visite des USA. Je discute avec Katlin et sa fille, californiennes, Un « nice to meet you » plus tard, je file à l’agence de location pour récupérer ma voiture.

Playlist – Julien Ribot – Avalée dans le palais.

Wednesday, August 02, 2006

Washington DC

La journée débute avec un réveil matinal. Elisa a la gentille de m’accompagner à la gare des bus à 7h 15 du mat (Merci encore Elisa). Washington DC (pour district of Columbia, un micro état) sera ma nouvelle escale. Et je choisis la journée la plus chaude depuis des lustres, genre record d’audience de chaleur (104°F soit 40° C) pour crapahuter dans la ville. N’ayant pas réussi à joindre Jackie qui devait m’accueillir, je quitte la splendide Union station et me décide pour une chambre d’hôtel à l’Adams Inn, dans le quartier animé d’Adam Morgan.

Le très moche Federal Bureau of Investigation, qu’on ne peut toujours pas visiter. Deg !

Les archives nationales (accès libre mais sécurisé) conservent l’original de la déclaration d’Indépendance « We, the people »..

Le Capitol Hill, siège du Sénat et de la Chambre des Représentants


Playlist : HOT HOT HEAT : Bandages


Ma journée à Washington D.C se terminera chez Madam’s Organ, dans le quartier de
Entrée gratuite (ce n’est pas toujours le cas dans les bars américains) C’est la fin de l’happy hour (2 for one) et c’est la valse des carte d’identité au comptoir (moins de 21 ans s’abstenir d’alcool) 9.00 PM, le concert de débute. Concert de bluegrass au program.

Playlist : Gorillaz – Rock the house

Tuesday, August 01, 2006

Streets of Philadelphia

Passé l'étonnement de voyager sans carte (on aime toujours matérialiser ce qu'on achete) me voilà au coeur de Philadelphia. Première impression : le bruit, comme une agression. Soit les villes américaines sont très bruyantes, soit les sonorités et fréquences ne sont pas les même qu'en France et je ne suis toujours pas acclimatée aux bruits des sirenes hurlantes. Au bout d'une heure, je quitte le coeur de Rittenhouse square district, quartier commerçant assez agréable, pour rejoindre le coeur historique de Philly. Une petite halte dans un lieu climatisé s'impose, et je m'attable au pub Moriarty's sur Walnut Street pour y gouter la spécialiter locale "le cheesesteak", où, accoudée au bar je n'ai plus la sensation de le liquéfier de sueur telle un ice cub en plein caniar, mais j'ai la sensation de devenir Mrs Freeze. Chaud/ froid, Celcius/farenheit, choc thermique . L'actu ce jour là c'est l'affaire Mel Gibson.

Direction le Washington Square Garden et au détour d'un arbre, je tombe nez à nez avec les pères fondateurs de US, Jefferson, Madison, Franklin, Monroe ... ou leurs clones déguisés pour le tournage d'un court métrage. Détour et visite de l'Independance Mall, et petit cours d'histoire américaine. Philly a été la première capitale des Etats Unis d'Amérique.
Playlist : The Boss : Streets of Philadelphia

Philly, Pennsylvania by couch

Qui dit road trip, dit du bitume à avaler. Pour aller de New York à Philadelphia, j’ai choisi le bus. La compagnie Greyhound assure des liaisons dans tout le pays. Le réseau ferrovière n’est pas très développé aux Etats Unis. 25 $ le one way, et après un bus loupé (du mal à quitter NYC et son métro capricieux) me voilà donc dans le centre de Philly (le surnom de Philadelphia). Je réussi à joindre Doron qui vient me chercher au volant de sa volvo bleue. Direction Northern Liberty un quartier de la ville, sorte de Brooklyn pennsylvanien. Elisa, sa compagne rentrera quelques heures plus tard et nous rejoindra dans le bar où nous nous rendons pour feter l’anniversaire d’un « guy » de leur petite bande. Du bruit, des sollicitations, mon trip à raconter, rien de mieux pour tester mon anglais en situation. Le tout accompagné de l'étonnement des uns et des autres de découvrir que quelques heures auparavent mes hotes ne me connaissaient pas.
Elisa et Doron sont membres du site www.couchsurfing.com, un des deux sites dont je suis membre et que j'utilise pour voyager. Et c'est vraiment génial de voir que c'est toujours (it's my pleasure) le plaisir des autres que de me recevoir.Je fais la connaissance de Cola the dog et Sheriff the cat et de ma « couch » dans le salon.

Playlist : Beach Boys : Surfin' USA

Monday, July 31, 2006

Walk to Wall

Wall Street se trouve à quelques blocs du port de New York, tout au sud, j’en profite pour y faire un petit déjeuner improvisé en la jouant youpi yuppie coffee et muffin à la main, décidément ils sont très forts les ricains, perso je n’arrive pas à manger et boire en marchant, je parle même pas des miettes et des bougnettes. De toute façon, je n’aime pas le café (mais il fallait bien tester le us coffee des fois que) et puis le muffin est so big.Ici tout est bigger, la taille small c’est notre big.(cf supersizeme)

Je passe devant le New York Stock Exchange et tente de m’imaginer les traders en train de boursicoter à tout va. Faudra se contenter de la télé, pas de visite autorisée. La Bourse de New York ce n’est plus que c’était. Je viens de lire que les RATM ont foutu le souk il y a quelques années en tournant un de leurs clips, la Bourse a dû fermer plus tôt que prévu, événement historique.

Playlist : Rage again the machine : Sleep now in the fire

New York Super ‘ Copter

Pas de mal à sortir du lit vu l’excitation qui m’a gagné à l’idée de faire ma première ballade en hélicoptère. J’ai réservé la visite « Lady Liberty », 10 mn de vol pour voir la statue de la liberté et la baie de Manhattan. (On ne peut désormais voir la statue qu’en prenant un ferry qui longe l’estuaire. C’est pas trop excessif, 60 dollars pour ce grand plaisir, faut bien que je fasse ma touriste de temps en temps. J’arrive au Pier 6 (ah oui quelle frayeur, le métro qui mène à South ferry possède des wagons qui se décrochent, il faut être dans les 4 premiers wagons pour arriver à destination, m’étant trompé j’ai du aller de wagon en wagon et c’était comme dans les films, il n’y a pas de sécurité on peut tomber à tout moment c’est super flippant)

Sur place attente, sécurité ++ , casier à disposition, mais encore faut il comprendre le fonctionnement, je demande de l’aide et sympathise avec Dawn son mari, sa fille Ana et son fils Zach. Ils sont originaires d’Alaska et c’est avec eux que je serai dans l’hélicoptère. Blah blah blah la France, blah blah les U.S. Je suis invitée en Alaska si je le souhaite. Je réalise que voyager en solo permet des rencontres vraiment sympas, à condition de les solliciter un brin, par exemple en posant des questions auxquelles on a tout de même la réponse.

Hop, nous voilà dans les airs, headphones sur les oreilles pour entendre le pilote, vue magique, yeahhhhh time.Je décroche le nez de mon appareil photo qui fait des siennes pour profiter de la vue. Donc vous n’aurez qu’une photo pourrie, moi les images plein la tête



Playlist : Lima Djari : City

Sunday, July 30, 2006

Greenwich village versus Soho

Si vous êtes fans des films de Woody Allen, vous connaissez sans doute ce quartier de new york très résidentiel, où les blocs laissent place à des rues plus tortueuses, avec des,allées ombragées, de paisibles cafés qui accueillaient en leurs temps des poètes inspirés et des artistes en tout genre. LE Village, lieu de prédilection d’un certain Bob Dylan, moins alternatif qu’hier, plus people today, so great forever

Après Greenwich, je poursuis ma ballade dans Noho puis Soho évitant la grande arcade de Broadway Avenue (on voit beaucoup ce quartier dans la série Sex in the City) pour profiter de rues moins commerçantes, m’attarder dans quelques galeries d’arts, (si je ne prenais pas l’avion j’en emporterait bien une sous le coude). Bref, à défaut, je me fais une pause carte postale dans un café du coin. Message à l’attention de ceux qui n’en recevront pas, il y a de grandes chances pour que ces cartes arrivent en leur état d’origine à Toulouse)


Playlist : Bob Dylan - Talkin’ New York

Test your taste

Après la messe dominicale à Harlem, le resto dominicain au programme. Philippe et Jennifer m’emmènent dans un restaurant typique de Washington Heights. C’est un quartier surprenant où la population assez pauvre vit dehors par mode de vie, entre partie de dominos, de cartes, repas improvisés en famille sur le trottoir à proximité d’une borne d’eau ouverte pour profiter du brin de fraîcheur que peut offrir cette dernière. La plupart des habitants parlent espagnol (moi pas) version République dominicaine.

C’est dimanche, et il y a foule. Le repas traditionnel se compose de poulet, bananes plantains, riz, et haricots épicés. Les serveurs et serveuses sont dominicains, mais j’apprends que dans chaque resto les différentes nationalités sont souvent au même poste. Les latinos en cuisine à la plonge, les dominicains au service. J’apprend à dire 3 avec la main, (Aux Etats unis on n’utilise pas les mêmes doigts pour compter, pour indiquer 3 on utilise les trois doigts centraux. Mon interlocuteur comprend mieux mon anglais parlé que mon langage des signes.

Playlist : RJD2 -- Exotic talk

Sister Act 2006

Sunday Morning, direction Harlem, au sud de Washington Heights où je réside. La partie de Harlem où je me rends est plutôt résidentielle. La communauté noire est fortement représentée et à mon arrivée à L’Abyssium Baptist Church je fais comme tous les touristes venus dans le même but que moi, je fais le pied de grue « around the corner » pendant que les membres de la communauté prennent place dans l’église. Il y a un service d’ordre pour placer les gens. Le pasteur salue les touristes et sa communauté, et les chants Gospels commencent. Ce n’est que le début du show. Pendant l’office une pasteur va faire un long serment. Et il devient difficile de ne pas décrocher. Mes oreilles décrochent habituellement lors d’un discours ennuyeux, sans enthousiasme et d’une voix monocorde, et bien j’ai fais une nouvelle expérience. Un discours enjoué, mais modulé sous forme de cris devient insupportable passé 20 mn d’effort intensif. Je sursaute toutes les deux phrases. Ouf, revoilà la chorale en action. Vient le moment de la quête. Il y a deux sortes de paniers, mais c’est assez discret. Les paniers de la quête des fidèles ont un fond coloré, ceux des touristes sont unis. Collectes séparées. Vive les stats.

Playlist : Wraygunn : Keep on prayin’

Cap a l East

Me voilà dans East Village, où je rejoins Jennifer et Philippe. Le quartier alternatif branché avec quelques freaks aux coins des rues, bars, restos en tous genres, un quartier moins embourgeoisé que Greenwich..
Dans les squares à New York, on trouve beaucoup de joueurs d’échec. Qu’à cela ce tienne, c’est au Tompkins square , pas loin du dog run (parc pour les chiens) que je m’initierai aux échecs. Bon, pour l’occasion je suis exemptée d’explications en anglais.
Resto argentin, puis ballade dans l’est de New York dans le quartier de New York University pour terminer, ice cream à la main, au Washington Square garden, bien animé les soirs d’été, avec son mini Arc de Triomphe.

Saturday, July 29, 2006

Pop and roll forever


Restons dans l’esprit rock et pop, avec une petite halte à Strawberry fields. Il s’agit du mémorial de John Lennon assassiné quelques mètres plus loin, au pied du Dakota, immeuble dans lequel sa veuve Yoko Ono vit toujours. Paris a son Hendrix, New York son John Lennon.

Playlist : John Lellon – Imagine

Ainsi débute ma ballade dans Central Park Le mythique parc est un vrai poumon pour la ville, il me rappelle pas mal le St James ParK à Londres, avec lacs, et écureuils domestiqués qui viennent se poser à vos côtés. Le genre de lieu qui fait cruellement défaut dans les grandes villes françaises. Parce que les clichés ont la vie dure, je shoote un jogger de Central Park. Les friends sont là aussi autour d’un pique nique de fin de journée.

Playlist : The rembrandts – I’ll be there for you

Culture Club


Au programme de la journée : le MOMA (Museum of Modern Art) de New York. J’avais adoré celui de San Francisco il y a quelques années, il me faut faire un petit tour dans celui ci, l’expo temporaire sur le mouvement Dada m’enthousiasme d’autant plus (Oui quand on n’habite pas Paris, autant voir les expos à NYC : ) Et puis, la scène du pop art autour de Roy Lichenstein et Warhol me branche bien. Mais surtout je voulais voir du Basquiat.Bouh, ils ont menti dans le bouquin. J’apprend ce jour là que les œuvres de Jean Michel Basquiat sont exposés ailleurs, à la gallery Tony Shafrazi, sniff ouin, je n’irai point. Deg time. Pour la peine, une petite galerie de Bleu Klee, de Roy,et de Soup cambell et une Marilyn en guest.

Playlist : The Dandy Wharols – Not if you were the last junkie on earth

Date with the night


Depuis la disparition des Twin Towers, l’Empire state building est devenu le bâtiment le plus haut de New York. En longueur,, malgré ses 443 mètres, il reste bien plus petit que la file d’attente qui me sépare de l’accès à l’ascenseur. Je pensais avoir testé la plus longue file d’attente touristique l’été dernier au pied de la Tour Eiffel, que nenni, l’Empire détient de record. L’attente vaut le coup d’œil, la vue est magique la nuit venue !

Playlist: Hushpuppies – Packt up like sardines in a crush tin box

Friday, July 28, 2006

Apple vs Big Apple

La 5ème avenue est une des plus prestigieuses avenue de Manhattan.
Un mix entre les Champs Elysées et l’avenue Montaigne. Depuis quelques mois, Apple a rejoint ce quartier de Big Apple. L’Apple Store de la 5th Avenue c’est le most trendy shop of NYC. L’ipod y règne en maître et le lieux se veut être la vitrine de la technologie from Apple, C’est tape-à-l’œil, du cube de verre géant qui fait office d’entrée jusqu’à l’espace dédié à tous les produits Mac. Cybercafé gratos et démos à gogo pour accros aux Mac.

Playlist : Rinocerose – Cubicle

Manhattan transfert

C’ est essentiellement dans Manhattan que je vais vadrouiller pendant quelques jours. Manhattan est un des cinq « borough » (avec Brooklyn, Queens, The Bronx et Staten Island) et bien évidemment c’est le plus attractif. On peut s’y balader facilement à pied, c’est tout plat et ce n’est pas si grand. Je poursuis ma ballade dans le sud de l’île avec Chinatown, le quartier chinois de la ville, petit détour par le Mayahana Buddhist Temple ».


Quelques rues plus loin, les magasins de sushis laissent place aux gelati. Sans m’en rendre compte je viens de pénétrer dans Little Italy. Les poteaux aux couleurs rouge-blanc-vert délimitent pourtant le quartier. Mes souvenirs cinématographiques me reviennent en mémoire, le Parrain en tête. Les mafioso sont ils toujours actifs ? Keren Ann vit-elle en ce moment à Nolita ? (La chanteuse française vit entre Paris et New York et son dernier album porte le nom de Nolita, north of the little Italy, référence au quartier qui l’inspire pour écrire ses chansons). C’est justement dans le nord de Little Italy que je décide de me poser, un resto branché nommé « Bread » où j’ai eu la bonne idée de m’atabler quelques minutes avec la rush hour. Super bouffe italienne, le patron est … français. Zut

Playlist : Keren Ann – Nolita

Trip your feet

Les grandes villes américaines comme New York City forment un quadrillage quasi régulier qui relègue mon sens de l’orientation au rang de l’atout le plus inutile à posséder. Les rues parallèles et perpendiculaires forment les « blocs » et vous vous déplacez de bloc en bloc, à votre aise, à la seule condition de ne pas perdre le nord l’est(E) et l’ouest (W).

Lorsque, de surcroît, vous possédez un guide qui vous indique les deux rues adjacentes à la vôtre (merci Let’s go et la Médiathèque de Toulouse qui ne reverra pas son livre revenir, tant le Dr Pepper a pris plaisir à se répandre sur son feuillage) dans ce cas, trouver le Civic center devient easy (finger in the nose étant une expression typiquement traduite du français et qui n’a donc aucun sens, utilisez là et ce sera le flop immédiat, cf ma propre expérience de ce jour)
Le Civic Center c’est l’hôtel de ville, et on ne peux tout simplement pas l’approcher à plus de 100 mètres, la photo suffira amplement.

Playlist : !!! - Me and Giuliani down by the school yard

Les incontournables

10.08 am
Parce qu’il faut bien commencer sa première journée new yorkaise par un emblème du gigantisme américain, direction le « Financial District » au sud de Manhattan, une forêt de building plus fiers les uns que les autres, mais qui gardent le deuil après la destruction des Twin Towers. Au cœur du World Trade Center, il reste Ground Zero, triste et immense place en chantier. Derrière les grilles, un timeline retrace les événements du 11 Septembre 2001. Sur Ground zero, Il est prévu deconstruire un nouveau bâtiment, à ce jour en « working progress » les associations des familles des victimes des attentats et les politiques n’arrivant pas à finaliser les choix d’architecture. See you next !


11.22 am
Il y a des clichés qu’il faut faire durer ...

Playlist
Bran Van 3000 – Old School
Vanessa Paradis – Joe le taxi
The Strokes – New York City Cops

New York, New York

7.42 pm
Here I am. New York City. Washington Heights au nord de Manhattan, le quartier dominicain. Après une journée de voyage, me voilà sur le palier de Jennifer qui me reçoit quelques jours chez elle. Jennifer est membre du genialissime Hospitalityclub.org, et m'heberge quelques jours a New York. Elle parle français, mais nous jouerons le jeu de l'Excuse my english. Super accueil, papotage, rigolade. Je rencontre Philippe son french boyfriend, pour une première escale dans ce road trip, c est assez rassurant.


9.23 pm
Profiter de New York sans plus attendre ! Voilà mon mot d’ordre. Ce sera Time Square, histoire d’en prendre plein les yeux. Flashy, groovy, lighty, boutiques ouvertes toute la nuit, la ville ne veut pas dormir, moi non plus !


Playlist : Frank Sinatra - Stranger in the night